Le sureau est une véritable armoire à pharmacie, enrichie au cours des siècles par une recherche empirique puis scientifique qui ne s’est jamais essoufflée. La première monographie du sureau, publiée en 1631, contient au moins 450 formulations de traitement à base d’une partie de l’arbuste ou en associant plusieurs ! Un chapitre entier de L’ami sureau est consacré à l’élaboration de préparations utilisables dans le cadre d’une automédication douce. Celles qui sont issues de la médecine populaire ont parfois été quelque peu modifiées au vu de récentes publications scientifiques. Par exemple, l’ajout d’une faible quantité d’acide citrique aux préparations à base de fleurs ou de baies améliore la quantité, la qualité et la conservation des plus précieuses substances extraites de la plante.