À voir sa fluette silhouette profilée pour le vol de branche en branche, qui se douterait des exploits migratoires de la petite fauvette à tête noire ? Le secret de sa capacité à franchir les grands espaces quand vient l’automne est tout entier caché dans les petites billes noires du sureau. Celles-ci contiennent des quantités phénoménales de substances nourrissantes, stimulantes, protectrices et réparatrices permettant à l’oiseau de résister au stress occasionné par son intense effort musculaire. En retour, la fauvette se révèle être le meilleur disséminateur des graines de l’arbuste qu’elle rejette dans ses fientes. Un pacte vital lie donc les deux partenaires : jamais toi sans moi ! Dans L’ami sureau, découvrez toutes les facettes de cette charmante union dont l’homme est, par ailleurs, un bien ingrat bénéficiaire !